"LA VIE EST FÊTE COMME ÇA" - 2023,
« Marcher avec les autres… avec nous, avec moi, des bras posés sur les épaules de chacun, nous tenant serrés près du souvenir qui ne laisse sur le sol que la trace de nos pas silencieux et solitaires. Et faire la place aux femmes dont on ne s’intéresse jamais, parce qu’il n’y a pas que les gens célèbres qui ont une histoire à partager. Leurs expériences, mises en mots, peuvent aider à faire l’économie de toutes nos peines. Raconter avec pudeur des femmes pas tout à fait comme les autres. Des femmes qui ont existé ou existent toujours, investies, toutes aussi sensibles et valeureuses, toutes aussi capables que les héroïnes, des femmes pragmatiques, seules les preuves d’amour sont pour elles une force. Des femmes discrètes, puis celles de nos familles, je les préfère celles-là. Tu vois où je veux en venir ? Forcément, elles ne peuvent pas être comme les autres. Forcément… »
« La vie est fête comme ça » livre une réflexion et une rétrospection bien sentie sur les aspects de la vie par le biais d’expériences liées aux femmes, celles qui ont tissé des valeurs et laissé des traces de courage dans l’histoire des familles. Le lecteur est tour à tour porté par le rythme des scènes diverses, confronté à des questions éthiques. Le roman prend toute sa mesure dès lors qu’il illustre, entre fiction et réalité, les liens incommensurables entre les vivants et les disparus. Un hymne à l’amour et au respect, plus fort que la mort, plus fort que l’oubli.
« MURMURES » - 2020,
Un roman dont l’histoire est à la fois un hymne à la Corse et ses parfums, et l’exploration des choses de la vie, de la mort, de l’amour qui se font échos sur des secrets de famille.
« J’avais besoin de crier ma vie, juste une fois, mon petit Jean. Pourras-tu le comprendre sans me juger ? Tu sais, toutes les zones d’ombre de nos vies, laissées par ceux qui partent, peuvent souvent encombrer la vie de ceux qui restent. Moi, je veux que tu saches, je veux te laisser libre…
Il y a des choses tellement lourdes à porter qu’on ne peut en parler que légèrement. »
A la mort de Joséphine, Jean, parfumeur à Paris, se rend en Corse, sur la terre de cette grand-mère adoptive qui l’a élevé.
Au fils des jours, il découvre alors, qu’elle a porté toute sa vie un lourd secret.
En ce lieu insulaire, souvenirs et révélations, aveux et retrouvailles le conduiront, peu à peu, vers d’autres horizons, à l’insoupçonnable survivance des émotions, à la puissance cicatrisante d’un amour distillé.
« A FLEUR D’EAU » - 2017,
Un roman qui évoque cette prise de position quant à ces drames muselés.
« Elle était entrée dans le secret. En plein dedans ! Machine implacable qui décrète le secret familial…
C’est pour elle que, ne pouvant rester enfermée à l’attendre, je suis montée sur les rochers, pour jeter au vent mon appel, pour montrer aux étoiles ma douleur, à l’aurore mes larmes.
Je réalise que je vais mettre à nu une vérité. Vertige libéré. »
« Faire le ménage ». C’est ce que feront, à leur façon, Louise, simple employée dans un établissement scolaire privé et l’auteure.
Le passé traumatique de l’une surgira dans la vie de l’autre...
"SOIS GENTILLE!.." - 2013,
« Ta mère doit savoir. Elle doit, à présent, jouer son rôle de mère. » J’écris pendant des heures, durant des mois. Il me semble me libérer, conjurer le mauvais sort. Eradiquer le mal.
Les mots déferlent comme l’écume des vagues sur la plage de mon enfance. Ecriture épreuve,
écriture vérité, écriture raz-de-marée. »
Partie quelques jours sur une île, l’auteur relate des souvenirs enfouis. L’enfant
intérieur se révèle. Après plus de trente ans de silence, elle y dénonce l’inceste et ses graves répercussions.
Objectif : briser le silence, abroger la prescription, réhabiliter les victimes.